Cratères d’impact de bille (de tailles différentes) dans un bac de farine saupoudrée de poudre chocolatée (pour simuler les différences de couleurs entre le sous-sol lunaire et sa surface carbonisée par le soleil) où l’on voit les éjectas et les profondeurs variables selon la taille du bolide et sa vitesse d’impact (hauteur)
Préparation d’un bac de farine avec une pellicule de cacao
Cette animation est inspirée d’un atelier proposé par l’Unité Formation-Enseignement de l’Observatoire de Paris. Son objectif est de comprendre les reliefs de la Lune (et d’autres planètes comme Mercure par exemple) qui, malgré leur
ressemblance avec les formations terrestres (cratères volcaniques), ont un mode de formation tout à fait différent : l’impact d’astéroïdes, dont les traces sont très rarement observables sur Terre (du fait de l’érosion qui les fait
disparaître).
A partir d’une modélisation très simple, il est possible d’aller assez loin dans l’exploitation de l’observation, suivant l’âge et le niveau des élèves :
– observation de la structure d’un cratère d’impact (éjectas, bourrelet)
– chronologie des impacts (cratère plus récent endommageant un cratère préexistant ou se situant dans ses éjectas)
– datation des terrains sur la Lune (plus il y a de cratères, plus le terrain est ancien)
– observation des différents comportements des sols selon leurs caractéristiques mécaniques : compression (farine) ou déplacement (semoule)
– comparaison avec la situation sur Terre (impacts encore visibles, disparition des dinosaures, surveillance des astéroïdes géocroiseurs…)
Avec des essais à différentes hauteurs et des mesures, il est possible de mettre en évidence les lois de comportement sur un diagramme (diamètre du cratère en fonction de la hauteur de chute). Attention : cela nécessite l’emploi
d’échelles logarithmiques.
Image du sol lunaire montrant des cratères d’âges différents et de très beaux éjectas (cratère Képler de 32 km et Copernic de 93 km). A comparer avec les résultats obtenus lors de l’atelier (image de gauche).
Préparation d’un bac de réception rempli de semoule