Trump toujours contre la Nasa !

Le président orange a encore fait des siennes en confirmant la nomination de Jared Isaacman comme nouvel administrateur de la Nasa le 4 novembre, candidat qu’il avait déjà choisi en décembre 2024 avant de le révoquer 6 mois plus tard, à la fin de sa lune de miel avec Elon Musk qui avait soutenu la candidature de ce milliardaire à la tête de l’agence spatiale. C’est un fervent partisan de la privatisation du domaine spatial, ayant lui-même son propre programme spatial privé financé par sa fortune réalisée dans le domaine des paiements en ligne, notamment des vols habités privés à bord de capsules Crew Dragon de son ami Elon Musk, comme Inspiration 4 en 2021 et Polaris Dawn en 2024. Il est clair que comme Musk il est partisan de la conquête spatiale de prestige avec pour objectif Mars et, presque comme une étape intermédiaire, le retour sur la Lune pour lesquels il ne fait aucun doute qu’il privilégiera son compère Elon alors que l’administrateur provisoire de la Nasa était sur le point de remettre en cause l’accord qui lie SpaceX et la Nasa vu les déboires du SarShip. Dans un contexte budgétaire en baisse drastique ce sont les missions scientifiques qui en feront les frais avec une baisse de près de 50% de leurs moyens, en sacrifiant les missions d’observation de la Terre qui sont directement dans le collimateur du climato-négationniste Trump, mais aussi des missions majeures comme Mars Sample Return de retour sur Terre des échantillons de sol martien collectés par Perseverance ou le télescope spatial Nancy Grace Roman prêt à être lancé après 10 ans d’efforts et plus de 4 milliards $ dépensés.

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Comme tous les observateurs du ciel, nous savons que la principale difficulté pour apprécier une belle nuit étoilée (et tous les objets diffus qu’elle recèle) est la possibilité de nous prémunir de toutes les pollutions lumineuses produites par nos éclairages trop nombreux et trop puissants. Le but de l’ANPCEN est justement de préserver l’environnement nocturne et de réduire les nuisances lumineuses pour que nous retrouvions enfin de belles nuits noires.

Carte du ciel Memosky : il nous en reste un petit stock. Pour en commander, veuillez nous contacter.

Horaires : tous les horaires indiqués dans nos éphémérides sont pour le site de Saint-Médard de Mussidan (45°01’53″N, 00°19’03″E), en heure légale (celle des montres et horloges). Cliquez sur la boussole pour la carte du Nord.

Lever et coucher du Soleil

Date

Aube

Lever

Coucher

Nuit

1er décembre

7h07

8h17

17h18

18h28

15 décembre

7h19

8h30

17h17

18h29

31 décembre

7h26

8h37

17h27

18h37

Phases de la Lune

Phase

Date

Lever

Coucher

Pleine Lune

5 décembre (0h14)

16h27 (le 4)

9h17

Dernier quartier

11 décembre (21h52)

0h53 (le 12)

13h21 (le 12)

Nouvelle Lune

20 décembre

9h20

17h18

Premier quartier

27 décembre

12h29

1h25 (le 28)

Pleine Lune

3 janvier (11h03)

16h07 (le 2)

9h03

Phénomènes célestes remarquables du mois (et planètes)

Nota : le mode d’observation proposé est le minimal mais il est évident qu’un équipement plus performant permet une meilleure observation (un phénomène observable à l’œil nu sera mieux vu avec une paire de jumelles, un autre accessible aux simples jumelles sera mieux appréciable dans un petit télescope).

Date et horaire(s)

Phénomène

Description

Observ.

03/12 18h30-6h30

occultation

La grosse Lune gibbeuse, quasi-pleine (98%), est assez proche du gros amas des Pléiades (environ 5° d’Alcyone à 19h, étoile la plus brillante du groupe) bien visible à l’œil nu même si la forte clarté lunaire le rendra plus difficile à percevoir. Puis elle s’en rapprochera progressivement durant la nuit jusqu’à commencer à les occulter à partir de 4h20 environ.

visuelle

07/12 20h-7h

conjonction

La grosse Lune gibbeuse (89%) se lève proche (environ 4°) de la très brillante Jupiter dont elle s’éloigne progressivement durant la nuit.

visuelle

13-14/12 18h30-7h

étoiles filantes

Si on en croit les prévisions des spécialistes, le 14/12 devrait voir le maximum de l’essaim des Géminides avec peut-être 120 à l’heure avec des conditions d’observation très favorables avec un croissant de Lune (21%) ne se levant que vers 4h et très éloigné de leur radiant. Le maximum serait vers 8h le 14, donc à observer plutôt vers le fin de nuit du 13 au 14. Leur nom indique qu’elles semblent provenir d’un point située dans la région des Gémeaux (complètement levés vers 19h30) mais pour observer les étoiles filantes, il suffit d’essayer d’embrasser du regard la plus grande portion de ciel possible (plutôt côté Est en début de nuit, Ouest en matinée). Les essaims de météorites correspondent au passage de la Terre dans une « trace sale » laissée par une comète. Pour les géminides, c’est 3200 Phaeton, un astéroïde, qui est sans doute un noyau de comète « éteinte » ayant laissé derrière elle ces petits graviers que nous percutons.

visuelle

21/12 16h03m06s

solstice
d’hiver

Dans l’hémisphère nord, c’est le jour le plus court de l’année (environ 8h30 en France). C’est à dire que le Soleil s’est écarté au maximum au sud de l’équateur, qu’il se lève presque au Sud-Est et se couche vers le Sud-Ouest. On peut remarquer cette situation en repérant sa position sur l’horizon au moment de son coucher ou de son lever, pour constater qu’elle atteint son décalage maximum vers le Sud (attention : poursuivre l’observation sur une certaine durée car durant les 5j avant et 5j après la position semble pratiquement « stationnaire »). C’est l’inclinaison de l’écliptique par rapport à l’équateur (donc l’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre par rapport à son orbite autour du Soleil) qui provoque le phénomène des saisons, inversé entre l’hémisphère nord et le sud (là-bas c’est le début de l’été).

calendrier

26/12 18h-0h

conjonction

Le gros croissant de Lune (39%) est proche (environ 5°) de Saturne dont elle s’approche progressivement durant la nuit.

visuelle

Horaire(s)

Planète

Conditions d’observation

Observ.

1ère quinzaine
après 6h30

Mercure

Cette planète est toujours difficile à observer en raison de sa proximité au Soleil mais la configuration serait favorable au début de ce mois de décembre car elle atteint son élongation Ouest maximum (écart par rapport au Soleil dans le ciel) le 7. Malheureusement, en cette saison, l’écliptique est assez bas sur l’horizon donc Mercure ne peut être observée que dans les lueurs de l’aube.  ATTENTION AU SOLEIL !

visuelle

Début de mois, après 7h45 (1er)

Vénus

La planète la plus brillante a commencé à quitter le ciel du matin en novembre et disparaît progressivement dans les lueurs de l’aube début décembre. Elle ne nous reviendra dans le ciel du soir qu’en février.  ATTENTION AU SOLEIL !

non

Tout le mois 

Mars

Cette planète est trop proche du Soleil pour être observable.

non

Tout le mois après 21h (1er)/18h30 (31)

Jupiter

C’est le début de la période d’observation favorable de cette planète car elle se lève de plus en plus tôt mais il faut lui laisser le temps de monter assez haut dans le ciel (20° vers 22h30 le 1er, 20h20 le 31) et culmine au Sud dans la nuit (67° vers 4h le1er, 2h le 31). Equipé d’une bonne paire de jumelles, ou mieux d’une petite lunette (ou télescope),il est assez facile de discerner ses 4 principaux satellites dits « galiléens » (car découverts par Galilée en 1610) : Io, Europe, Ganymède et Callisto, leur position variant en quelques dizaines de minutes.

visuelle

Tout le mois avant
1h30(1er) / 23h(31)

Saturne

C’est la période d’observation favorable de cette planète car elle est déjà haute dans le ciel en début de nuit et culmine au Sud de plus en plus tôt (41° vers 20h le 1er, déjà dépassé en début de nuit à partir du 25). Pour observer ses anneaux, une paire de jumelles ne suffit pas (grossissement insuffisant) et il faut une petite lunette (ou télescope).

visuelle

ATTENTION AU SOLEIL: il ne faut jamais braquer un instrument optique dans la direction du Soleil, même au lever ou au coucher, car c’est très dangereux pour les yeux (risque de brûlure de la rétine, indolore car la rétine n’est pas sensible à la douleur, mais qui peut conduire à une cécité irréversible). Pour observer une éclipse, des équipement spéciaux (lunettes spéciales, filtres pour les jumelles, lunettes, télescopes, objectifs photo) sont obligatoires

Principales constellations du soir et objets remarquables

Nota : le mode d’observation proposé est le minimal mais il est évident qu’un équipement plus performant permet une meilleure observation (un phénomène observable à l’œil nu sera mieux vu avec une paire de jumelles, un autre accessible aux simples jumelles sera mieux appréciable dans un petit télescope).

Le Verseau (Aquarius)
et Le Poisson Austral
(Piscis Austrinus)

Cette constellation du Zodiaque évoque Ganymède, jeune garçon enlevé par Jupiter pour servir l’eau à sa table. Le Poisson Austral (nommé ainsi pour le distinguer de la constellation des Poissons) nage en remontant le filet d’eau qui s’écoule de la cruche du Verseau. On y trouve l’étoile très brillante (presque égale à Deneb en magnitude) Fomalhaut, « la bouche du poisson » en arabe. Des observations dans l’infrarouge ont démontré la présence autour d’elle d’un disque de « poussière » indiquant que c’est une étoile assez jeune (200 à 300 millions d’années) susceptible de posséder des planètes en orbite (peut-être en cours de formation). Saturne est actuellement dans cette constellation.
Observation aux jumelles* : M2 (amas globulaire)

Pégase
(Pégasus)

Constellation « vedette » du ciel de l’automne, il nous raconte la légende d’Andromède avec les constellations voisines Céphée, Cassiopée, Andromède, Persée et la Baleine (en fait le « monstre marin » pour les Grecs). Pégase est né de la rencontre du sang de la Méduse (à la tête tranchée par Persée) et de l’eau de mer. Il est représenté dans le ciel jaillissant de l’eau et les constellations situées sous lui sont des éléments aquatiques (les Poissons et la Baleine). Il est facilement reconnaissable au « grand carré » qu’il forme dans le ciel, vide de toute étoile brillante. L’amas globulaire M15 signalé ci-dessous est assez petit.
Sur la carte nous avons signalé l’étoile 51 de cette constellation (cette numérotation correspond à la cartographie de Flamsteed publiée au XVIIIème siècle par cet astronome anglais contemporain de Newton). En effet, c’est autour d’elle qu’orbite la première exoplanète découverte en 1995 par une équipe franco-suisse à l’aide du télescope de 1,93m de l’Observatoire de Haute-Provence. Ella a été baptisée officiellement « Helvetios » en décembre 2015 par l’UAI. Une exoplanète est une planète orbitant autour d’une autre étoile que notre Soleil. On ne peut connaître son existence que par des méthodes indirectes, nos technologies actuelles ne permettant pas de les « voir » directement. A ce jour, nous connaissons environ 4.880 exoplanètes, mais environ 7.500 observations sont en attente de confirmation, notamment certaines détectées par les sonde spécialisée Kepler (Nasa) et Corot (ESA). D’après des extrapolations statistiques à partir des exoplanètes découvertes, notre galaxie, la Voie Lactée, compterait probablement au moins 1000 milliards de planètes.
Observation aux jumelles* : M2 (amas globulaire)

Andromède
(Andromeda)

Fille de Céphée et Cassiopée, sa mère qui vanta tant sa beauté qu’elle attira le courroux de Poséïdon sur cette princesse. Vouée à périr sous les crocs du monstre marin, enchaînée à un rocher face à la mer, elle ne dut son salut qu’au courage de Persée (et la rapidité de Pégase). L’objet M31 qu’on y trouve est tout à fait extraordinaire : c’est la grande galaxie la plus proche de nous, mais à près de 2,5 millions d’années-lumière, c’est l’objet le plus lointain que l’on puisse observer à l’œil nu. Si notre vue était plus sensible, nous la verrions comme une très grande ellipse dans le ciel (environ 6 fois la taille de la pleine lune en longueur).
Observation visuelle* : M31 (galaxie)

Persée
(Perseus)

Héros (en grec « le pilleur ») qui a sauvé la vie d’Andromède. D’après la légende, il tombe amoureux de cette princesse et obtient de son père Céphée la promesse de l’épouser s’il arrive à la sauver. La seule solution qu’il trouve alors est d’aller tuer la Méduse, dont la simple vue « pétrifiait » (au sens littéral : « transformait en pierre »), et de lui couper la tête pour la mettre dans un sac. Le sang ayant coulé jusqu’à la mer donna naissance à Pégase sur lequel il chevauche à tire d’ailes pour arriver juste au moment où le monstre marin (la Baleine) allait dévorer Andromède. En sortant la tête de la Méduse du sac, il pétrifie le monstre au moment où il jaillit des flots pour saisir sa victime. Dans le ciel, Persée est représenté tenant à la main la tête de la Méduse figurée par Algol (l’Ogre) et le petit amas qui l’entoure. Il est curieux de noter que la variation d’éclat d’une étoile (en 3j environ ici), mystérieuse dans l’Antiquité a pu conduire à la considérer comme malfaisante ou au contraire admirable (voir Mira de la Baleine). L’objet M34 indiqué ci-dessous est un amas ouvert dont la grande taille rend le repérage très facile, presque à mi-chemin entre l’étoile Gamma d’Andromède (une double orange/bleue intéressante au télescope) et Algol.
Observation visuelle* : M31 (galaxie)

Le Triangle
(Triangulum)

Cette petite constellation serait sans intérêt si on n’y trouvait M33, autre grande galaxie de notre groupe local, comme M31. Située à une distance comparable, elle est plus difficile à voir car elle se présente de face, donc avec une luminosité beaucoup plus diffuse. Elle serait visible à l’oeil nu dans un ciel de très bonne qualité (sans pollution lumineuse).
Observation aux jumelles* : M33 (galaxie spirale)

Les Poissons
(Pisces)

Cette constellation du Zodiaque est inspirée de la légende d’Aphrodite et d’Eros qui, effrayés par le monstre Typhon pendant leur bain, se transformèrent en deux poissons attachés par la queue pour ne pas se perdre (c’est aussi de cette façon que les poissons étaient vendus à l’étal du marché dans l’Antiquité). Difficiles à discerner car leurs étoiles ne sont pas très brillantes, ils sont situés de part et d’autre du « grand carré » de Pégase. Le « V » qu’ils forment pointe presque juste sur la fameuse étoile Mira de la Baleine.

La Baleine
(Cetus)

Cette constellation était en fait le « monstre marin » (Cetus, d’où vient « cétacé ») mais les chrétiens et Jonas sont passés par là… Son étoile Mira (l’Admirable, la Magnifique), située en son milieu (et pointée par le « V » des Poissons) est particulièrement remarquable car c’est une étoile variable à période très longue (11 mois environ) qui passe d’une grande brillance à son maximum (analogue aux 7 étoiles principales de la Grande Ourse) à une extinction progressive (invisible à l’œil nu pendant environ la moitié de son cycle). Ce phénomène exceptionnel lui a valu son nom.
Observation visuelle : Mira (étoile variable)

Eridan

Cette constellation très longue et sinueuse figure un fleuve mythique (parfois identifié au Pô, parfois au Rhône) dans lequel serait tombé Phaëton à la fin de sa course aventureuse le jour où il avait tenté de conduire le char de son père Phébus (le Soleil).

Le Bélier
(Aries)

Cette constellation du Zodiaque évoque le fameux bélier qui était couvert de la Toison d’Or que les argonautes allèrent conquérir avec le navire Argo (énorme constellation qui a été découpée en Poupe, Carène et Voiles au XVIIIème siècle pour des raisons pratiques).

Le Taureau
(Taurus)

Inspirée par la légende d’Europe, le Taureau (métamorphose de Zeus pour la séduire) est une constellation du Zodiaque. Elle est caractérisé par le V formé par l’amas très étendu des Hyades qui forme sa tête, avec Aldébaran représentant son oeil droit, d’une couleur orangée très caractéristique (c’est une « géante rouge », étoile en fin de vie). Ce rapprochement montre bien le caractère arbitraire des constellations car Aldébaran (65 al environ) est deux fois plus proche que les Hyades (130 al environ) avec lesquels on l’associe. Les Pléïades (M45) sont un petit amas d’étoiles jeunes bleutées (50 à 100 millions d’années seulement) et, suivant son acuité visuelle, on peut distinguer de 5 à 9 étoiles à l’oeil nu dans ce groupe qui constitue un test. Le Taureau illustre bien l’évolution des étoiles : avec les « jeunes » Pléïades, la « vieille » Aldébaran, et la fameuse nébuleuse du Crabe (M1), véritable « cadavre » stellaire issu de l’explosion violente d’une supernova observée le 4 juillet 1054 par les chinois.
Observation visuelle* : Aldébaran (géante rouge), Les Péïades/ M45 (amas ouvert).
Observation avec instruments (lunette/télescope) : M1 (nébuleuse, reste de supernova)

Orion

De l’avis de nombreux astronomes, Orion est la plus belle constellation du ciel avec sa silhouette humaine facilement identifiable. Dans le ciel, ce chasseur affronte le Taureau muni d’une toison et d’une massue. Selon la légende, Diane le fit piquer par le Scorpion pour calmer ses ardeurs amoureuses (ces deux constellations, opposées sur la voûte céleste ne peuvent jamais se voir simultanément). Son amour secret avec Eos (Aurore), déesse des crépuscules, fut révélé par Apollon à leur grande honte et cela expliquerait le rougissement du ciel au crépuscule quand Orion apparaît dans le ciel d’automne. A l’inverse quand le printemps voit disparaître Orion du ciel avant le matin, Aurore pleure son amour absent et cela provoquerait l’apparition de la rosée matinale… Comme Orion est au méridien (plein sud) en milieu de nuit vers Noël, les trois étoiles qui forment sa ceinture sont parfois appelées « les rois mages ». Dans son baudrier se situe la nébuleuse M42, la plus belle et le plus brillante du ciel boréal, où de nouvelles étoiles sont en train de naître. Orion étant la constellation la plus remarquable du ciel d’hiver, on peut facilement repérer toutes ses voisines en parcourant le « Grand G de l’hiver » qui lie les étoiles les plus brillantes du ciel à cette époque : Aldébaran, Capella, Castor, Pollux, Procyon (non visible sur la carte), Sirius, Rigel, Bellatrix et Betelgeuse. On peut remarquer les différences de nuances entre ces étoiles, certaines étant plutôt orangées (Aldébaran et Betelgeuse notamment qui sont de vieilles géantes rouges), d’autres bleutées (Sirius, Rigel et Bellatrix).
Observation visuelle* : Aldébaran (géante rouge), Les Péïades/ M45 (amas ouvert).
Observation avec instruments (lunette/télescope) : M1 (nébuleuse, reste de supernova)

Le Cocher
(Auriga)

La référence mythologique grecque de cette constellation n’est pas très claire (multiples versions) et peut-être faut-il plutôt remonter à des sources antérieures pour y voir la référence au « char » que les babyloniens plaçaient à cette endroit en nommant « cocher » son étoile principale. Aujourd’hui nommée Capella (la chèvre) elle est censée représenter la chèvre Amalthée qui servit de nourrice à Zeus. Comme la Voie Lactée traverse cette constellation, on peut y observer de nombreux objets dont les trois amas ouverts signalés ci-dessous (dans l’ordre de leur place dans le ciel, de l’extérieur vers l’intérieur).
Observation aux jumelles* : M37 (amas ouvert), M36 (amas ouvert), M38 (amas ouvert)

Les Gémeaux
(Gemini)

Inspirée par la légende des deux demi-frères Castor et Pollux, cette constellation du Zodiaque évoquent deux silhouettes humaines côte à côte. Leur nom sont maintenant utilisés pour leur deux étoiles principales figurant leurs têtes. A savoir : pour les nommer sans erreur, il suffit de se souvenir que Castor, avec un « C », est du côté de Capella (du Cocher, voir plus haut). Dans les pieds de Castor, on peut facilement situer l’amas ouvert M35 assez remarquable (analogue à ceux du Cocher). Jupiter est actuellement dans cette constellation.
Observation aux jumelles* :  M37 (amas ouvert), M38 (amas ouvert)

Le Grand Chien
(Canis Major)

La constellation du Chien qui accompagne le chasseur Orion contient Sirius, l’étoile la plus brillante du ciel nocturne. Appelée auparavant Canicula chez les romains (Canis = chien), elle nous a donné le terme « canicule » car en cette période la plus chaude de l’été, elle leur apparaissait brièvement à l’aube. Elle est tellement brillante que les turbulences atmosphériques nous la font souvent voir comme dans un clignotement de couleurs variées. Dans la constellation voisine du Petit Chien, l’étoile principale Procyon doit son nom au fait qu’elle se lève un peu avant l’apparition du Grand Chien (Pro Cyon = avant le chien en grec).