Retour de la comète 12P/Pons-Brooks
La petite comète 12P Pons-Brooks, découverte en 1812, passe nous rendre visite tous les 71 ans, un peu comme la fameuse comète de Halley (76 ans). Observée par les astronomes depuis plusieurs mois, elle devient de plus en plus grosse et lumineuse au fur et à mesure qu’elle se rapproche de nous et du Soleil. Elle atteindra son périhélie (point de son orbite le plus proche du Soleil) le 21 avril mais à ce moment les conditions ne seront plus très bonnes pour l’observer car elle sera bien plus proche du Soleil dans le ciel, ce qui la mettra à faible hauteur au-dessus de l’horizon dès le début de nuit. Même si elle sera un peu moins lumineuse, les conditions seront sans doute meilleures pour l’observer en début de mois, surtout avant le premier quartier du 15 car ensuite la Lune deviendra gênante. Bien visible dans une simple paire de jumelles en mars, elle pourrait devenir perceptible à l’œil nu dans un ciel bien noir. Sur notre page « Le ciel du mois » nous proposons une carte indiquant jour après jour sa position par rapport aux constellations : 12P en avril.
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Comme tous les observateurs du ciel, nous savons que la principale difficulté pour apprécier une belle nuit étoilée (et tous les objets diffus qu’elle recèle) est la possibilité de nous prémunir de toutes les pollutions lumineuses produites par nos éclairages trop nombreux et trop puissants. Le but de l’ANPCEN est justement de préserver l’environnement nocturne et de réduire les nuisances lumineuses pour que nous retrouvions enfin de belles nuits noires.
Carte du ciel Memosky : il nous en reste un petit stock. Pour en commander, veuillez nous contacter.
Lever et coucher du Soleil
Date
Aube
Lever
Coucher
Nuit
1er avril
6h34
7h39
20h27
21h32
15 avril
6h05
7h13
20h45
21h53
30 avril
5h37
6h49
21h04
22h16
Phases de la Lune
Phase
Date
Lever
Coucher
Dernier quartier
2 avril
4h21
12h22
Nouvelle Lune
8 avril
7h17
20h31
Premier quartier
15 avril
11h57
4h25 (le 16)
Pleine Lune
24 avril
20h41 (le 23)
6h58
Dernier quartier
1er mai
3h44
12h43
Phénomènes célestes remarquables du mois (et planètes)
Nota : le mode d’observation proposé est le minimal mais il est évident qu’un équipement plus performant permet une meilleure observation (un phénomène observable à l’œil nu sera mieux vu avec une paire de jumelles, un autre accessible aux simples jumelles sera mieux appréciable dans un petit télescope).
Date et horaire(s)
Phénomène
Description
Observ.
08/04 17h42-22h52
éclipse de Soleil
La 1ère éclipse solaire de l’année sera totale mais ne sera absolument pas visible en France car se déroulant dans la zone des Amériques centrale et nord. La bande de totalité traverse le Mexique et l’Est des Etats-Unis jusqu’au Canada et Terre-Neuve.
non
10/04 21h30-23h
conjonction
Dès le crépuscule, on pourra voir le très fin croissant de Lune (6%) proche de la très brillante Jupiter (3° environ). Au tout début de nuit on peut essayer de repérer (aux jumelles) juste en dessous la comète 12P/Pons-Brooks (voir plus bas) qui forme presque un triangle équilatéral avec les deux astres. Ce sera peut-être l’un des meilleurs compromis (taille et luminosité, distance au Soleil, Lune) pour l’observer cette année.
visuelle
11/04 6h15-6h45
conjonction
Si l’on dispose d’un horizon Est bien dégagé (seulement 2° de hauteur à 6h30), on pourrait voir dans les lueurs de l’aube le rapprochement très serré de Saturne et de Mars (moins de 0.5°), les deux planètes n’étant pas très brillantes (magnitudes ~1).
visuelle
11/04 22h-0h
rapprochement
Le fin croissant de Lune (13%) est proche de l’amas des Pléïades (3° environ).
visuelle
13/04 22h-22h30
conjonction
La comète 12P/Pons-Brooks, peut-être perceptible à l’oeil nu dans un ciel bien noir, est juste sous la très brillante Jupiter (3° environ).
visuelle
22/04 22h-6h
étoiles
filantes
C’est dans la 2ème moitié de cette nuit que les spécialistes prédisent le maximum de l’essaim des Lyrides, avec peut-être une vingtaine à l’heure . Les conditions de visibilité seront médiocres en raison de la grosse Lune, presque pleine (99%) présente dans le ciel toute la nuit. Même si elles semblent provenir d’un point situé dans la constellation de Lyre (d’où leur nom), entre Vega et Hercule, il n’y a pas de direction à privilégier. Pour augmenter les chances d’en voir, le mieux est de s’allonger pour embrasser du regard la plus grande portion de ciel possible. Comme toutes les étoiles filantes, il s’agit de petits corps (le plus souvent de la taille d’un gravier) qui « brûlent » en pénétrant dans la haute atmosphère. A noter que c’est le plus vieil essaim d’étoiles filantes connues car on a des références historiques vieilles de plus de 2.600 ans (687 av JC où des astronomes chinois ont noté leur observation du 16 mars : « au milieu de la nuit des étoiles sont tombées comme de la pluie »).
visuelle
22/04 21h30-6h
rapprochement
La grosse Lune gibbeuse, presque pleine (99%) se lève proche (4° environ) de l’étoile Spica, la plus brillante de la constellation de la Vierge dont elle se rapproche progressivement durant la nuit (moins de 1° à 5h30 au début de l’aube).
visuelle
Tout le mois
Mercure
Sa proximité du Soleil et sa faible luminosité rendent toujours cette planète difficile à observer. Mais ce mois ci, elle en est trop proche pour être observable (conjonction le 11). ATTENTION AU SOLEIL !
non
Tout le mois
Vénus
Cette planète est trop proche du Soleil dans le ciel pour voir être observée en avril, sauf dans les lueurs de l’aube en début de mois. Il faudra patienter jusqu’en août pour la voir revenir dans le ciel du soir.
non
Tout le mois, après 6h30 (1er) / 5h30 (30)
Mars
Cette planète nous revient peu à peu dans le ciel du matin mais elle se lève si tard et monte si peu dans le ciel que son observe reste difficile, d’autant qu’elle n’est pas encore très lumineuse (mag ~1) aussi loin de sa prochaine opposition en janvier 2025. ATTENTION AU SOLEIL !
visuelle
Tout le mois, avant 23h30(1er)/22h(30)
Jupiter
C’est la fin de la période d’observation cette planète car en début de nuit, elle est déjà basse dans le ciel (moins de 20° de hauteur le 1er 1h après le coucher du Soleil) et va disparaître progressivement dans les lueurs du crépuscule au fil des jours. Equipé d’une bonne paire de jumelles, ou mieux d’une petite lunette (ou télescope),il est assez facile de discerner ses 4 principaux satellites dits « galiléens » (car découverts par Galilée en 1610) : Io, Europe,Ganymède et Callisto, leur position variant en quelques dizaines de minutes.
visuelle
Tout le mois, après
6h45 (1er) / 5h (30)
Saturne
Comme Mars cette planète est de retour dans le ciel du matin mais reste difficile à observer dans les lueurs de l’aube. Les deux planètes seront en conjonction très serrée le 11 mais presque impossible à observer (voir plus haut). ATTENTION AU SOLEIL !
visuelle
1ère quinzaine, entre 21h30 et 22h30
Comète
Découverte en 1812, la comète périodique 12P Pons-Brooks nous rend visite tous les 71 ans environ et passera cette année au plus près du Soleil le 21 avril. Depuis les derniers mois de 2023 où elle a été observée au télescope, elle devient de plus en plus grosse et lumineuse au fur et à mesure qu’elle se rapproche de nous. Facilement observable aux jumelles en mars, elle devrait devenir perceptible à l’œil nu dans un ciel bien noir début avril (avant que la Lune ne devienne trop gênante, premier quartier le 15). Malheureusement, elle n’est visible qu’en début de nuit car elle est assez basse côté Ouest (environ 16° de hauteur à 21h30 le 1er) et se rapproche du Soleil au fil des jours (plus basse et visible moins longtemps). Pour essayer de la situer, voici sa position au fil des jours : 12P en avril. Pour des cartes plus précises, on peut consulter le site Heavens Above.
visuelle
?
Nova
Selon un astronome américain qui a étudié T Coronae Borealis, cette nova récurrente qui apparaît dans le ciel tous les 80 ans environ, serait sur le point de devenir visible dans les semaines ou mois qui viennent. Alors que sa magnitude habituelle (~10) la rend totalement invisible à l’oeil nu, elle atteindrait pendant quelques jours un éclat comparable (mag ~1) à l’étoile la plus brillante de sa constellation (Couronne Boréale) formant une 8ème étoile visible au lieu des 7 qui forment habituellement le demi-cercle qui la dessinent.
visuelle
ATTENTION AU SOLEIL: il ne faut jamais braquer un instrument optique dans la direction du Soleil, même au lever ou au coucher, car c’est très dangereux pour les yeux (risque de brûlure de la rétine, indolore car la rétine n’est pas sensible à la douleur, mais qui peut conduire à une cécité irréversible). Pour observer une éclipse, des équipement spéciaux (lunettes spéciales, filtres pour les jumelles, lunettes, télescopes, objectifs photo) sont obligatoires
Principales constellations du soir et objets remarquables
Nota : le mode d’observation proposé est le minimal mais il est évident qu’un équipement plus performant permet une meilleure observation (un phénomène observable à l’œil nu sera mieux vu avec une paire de jumelles, un autre accessible aux simples jumelles sera mieux appréciable dans un petit télescope).
Orion
De l’avis de nombreux astronomes, Orion est la plus belle constellation du ciel avec sa silhouette humaine facilement identifiable. Dans le ciel, ce chasseur affronte le Taureau muni d’une toison et d’une massue. Selon la légende,
Diane le fit piquer par le Scorpion pour calmer ses ardeurs amoureuses (ces deux constellations, opposées sur la voûte céleste ne peuvent jamais se voir simultanément). Son amour secret avec Eos (Aurore), déesse des crépuscules,
fut révélé par Apollon à leur grande honte et cela expliquerait le rougissement du ciel au crépuscule quand Orion apparaît dans le ciel d’automne. A l’inverse quand le printemps voit disparaître Orion du ciel avant le matin, Aurore
pleure son amour absent et cela provoquerait l’apparition de la rosée matinale… Comme Orion est au méridien (plein sud) en milieu de nuit vers Noël, les trois étoiles qui forment sa ceinture sont parfois appelées « les rois mages ».
Dans son baudrier se situe la nébuleuse M42, la plus belle et le plus brillante du ciel boréal, où de nouvelles étoiles sont en train de naître. Orion étant la constellation la plus remarquable du ciel d’hiver, on peut facilement
repérer toutes ses voisines en parcourant le « Grand G de l’hiver » qui lie les étoiles les plus brillantes du ciel à cette époque : Aldébaran, Capella, Castor, Pollux, Procyon (non visible sur la carte), Sirius, Rigel, Bellatrix et
Betelgeuse. On peut remarquer les différences de nuances entre ces étoiles, certaines étant plutôt orangées (Aldébaran et Betelgeuse notamment qui sont de vieilles géantes rouges), d’autres bleutées (Sirius, Rigel et Bellatrix).
Observation aux jumelles* :
M37 (amas ouvert),
M36 (amas ouvert),
M38 (amas ouvert)
Le Cocher
(Auriga)
La référence mythologique grecque de cette constellation n’est pas très claire (multiples versions) et peut-être faut-il plutôt remonter à des sources antérieures pour y voir la référence au « char » que les babyloniens plaçaient à cette
endroit en nommant « cocher » son étoile principale. Aujourd’hui nommée Capella (la chèvre) elle est censée représenter la chèvre Amalthée qui servit de nourrice à Zeus. Comme la Voie Lactée traverse cette constellation, on peut y
observer de nombreux objets dont les trois amas ouverts signalés ci-dessous (dans l’ordre de leur place dans le ciel, de l’extérieur vers l’intérieur).
Observation aux jumelles* :
M41 (amas ouvert),
M46>M37 (amas ouvert),
M36 (amas ouvert), M47 (amas ouvert)
Les Gémeaux
(Gemini)
Inspirée par la légende des deux demi-frères Castor et Pollux, cette constellation du Zodiaque évoquent deux silhouettes humaines côte à côte. Leur nom sont maintenant utilisés pour leur deux étoiles principales figurant leurs têtes. A savoir : pour les nommer sans erreur, il suffit de se souvenir que Castor, avec un « C « , est du côté de Capella (du Cocher, voir plus haut). Dans les pieds de Castor, on peut facilement situer l’amas ouvert M35 assez remarquable (analogue à ceux du Cocher).
Observation visuelle* : M35 (amas ouvert)
Le Grand Chien
(Canis Major)
La constellation du Chien qui accompagne le chasseur Orion contient Sirius, l’étoile la plus brillante du ciel nocturne. Appelée auparavant Canicula chez les romains (Canis = chien), elle nous a donné le terme « canicule
» car en cette période la plus chaude de l’été, elle leur apparaissait brièvement à l’aube. Elle est tellement brillante que les turbulences atmosphériques nous la font souvent voir comme dans un clignotement de couleurs variées. Dans la constellation voisine du Petit Chien, l’étoile principale Procyon doit son nom au fait qu’elle se lève un peu avant l’apparition du Grand Chien (Pro Cyon = avant le chien en grec). Comme la Voie Lactée longe le Grand Chien, cette région est riche en amas ouverts (M46 et M47 indiqués ci-dessous sont en fait dans la constellation de la Poupe). Au télescope on peut remarquer que M46, le plus fin des trois, contient une petite nébuleuse planétaire.
Observation visuelle* : M44 (amas ouvert)
Le Cancer
(Cancer)
C’est déjà une constellation du printemps qui apparaît. Constellation du Zodiaque, le Cancer n’a rien de remarquable car les étoiles qui le composent sont plutôt faibles. C’est surtout l’amas M44, très étendu et perceptible à l’oeil nu, qui permet habituellement de le situer.
Observation visuelle* : M44 (amas ouvert)
L’Hydre
(Hydra)
Selon plusieurs légende, ce serait l’Hydre de Lerne, monstre à 9 têtes qui repoussaient quand on les coupait. Elle fut vaincue par Hercule (constellation qui apparaît un peu plus tard dans la ciel). Malgré sa grande taille, cette constellation est assez difficile à identifier dans le ciel à cause de son parcours sinueux (c’est aussi le cas du fleuve Eridan situé près d’Orion). Ses deux constellations voisines, la Coupe et le Corbeau sont beaucoup plus reconnaissables avec leurs contours caractéristiques.
Le Lion
(Leo)
C’est la constellation principale du ciel de printemps, inspirée par le Lion de Némée de la légende d’Hercule. Constellation du Zodiaque, le Lion est facilement reconnaissable à la forme de « faucille
» dessinée par les étoiles de sa crinière et de son poitrail. Le ciel du printemps, qui nous éloigne de la Voie Lactée, est propice à l’observation de nombreuses galaxies (voir La Vierge ci-dessous). Plusieurs sont visibles juste sous le Lion et notamment le « couple » constitué par M65 et M66, faciles à situer.
Observation avec instruments (lunette/télescope) : M65–M66 (galaxies)
La Vierge
(Virgo)
C’est l’autre grande constellation du ciel de printemps. Il ne s’agit pas de la Vierge Marie des chrétiens mais d’une déesse annonçant les moissons (parfois identifiée comme Cérès mais aussi à de nombreuses autres…). Son étoile principale est d’ailleurs nommée Spica (l’épi). Dans cette région du ciel (entre la queue du Lion, la Chevelure de Bérénice et la Vierge), les télescopes permettent d’observer de très nombreuses galaxies, de petite taille apparente étant donnée leur distance importante à nous (dans les 40-50 millions d’années-lumière environ). C’est le fameux « amas de la Vierge « , un très large amas de galaxies (plusieurs centaines dans une zone d’environ 7 millions années-lumière) qui se fonde à grande échelle dans le « super-amas
» de la Vierge (plusieurs milliers de galaxies dans un rayon de plus de 100 millions d’années-lumière), dont feraient partie également la nôtre (la Voie Lactée) et ses voisines du groupe local (dont M31 et M33).
Observation avec instruments (lunette/télescope) : amas de la Vierge (galaxies)
La Chevelure de
Bérénice
(Coma Berenices)
Selon la légende c’est la longue chevelure que la princesse Bérénice a sacrifiée pour obtenir la victoire de son époux (et son frère) parti à la guerre. Comme pour le Cancer, les étoiles de cette constellation ne sont pas très lumineuses et son identification n’est pas aisée. Dans cette région du ciel plutôt propice à l’observation de galaxies, on peut y voir un bel amas globulaire, c’est à dire un groupe d’étoiles situé hors de notre galaxie (la Voie Lactée) mais très proche d’elle.
Observation aux jumelles* : M53 (amas globulaire)
Le Bouvier
(Bootes)
La référence mythologique de cette constellation est relativement imprécise, soit le surveillant de l’Ourse, soit le guide du « chariot
» que les romains voyaient à l’emplacement de la Grande Ourse. Elle est assez facile à reconnaître avec sa forme pointue évoquant un cornet de glace ou une flûte à champagne. Sa pointe, Arcturus, est l’une des étoiles les plus brillantes du ciel : la 4ème de tout le ciel mais la seconde visible dans le ciel boréal, après Sirius (et devançant de peu Vega). En 1635, elle fut la première étoile observée en plein jour avec un télescope (par Morin, astrologue -et astronome- de Louis XIII).
Observation visuelle* : Arcturus (étoile)
La Couronne Boréale
(Corona Borealis)
Cette constellation de la Couronne, dont le qualificatif « boréal » la distingue de son homologue située plus au Sud (dite « australe « ), figure bien la forme d’un diadème en demi-cercle avec en son milieu son étoile la plus brillante, Gemma (la perle). Elle est donc facilement identifiable à l’Est du Bouvier. Selon la légende, il s’agit de la couronne de la princesse Ariane (fille de Minos qui a permis à Icare de s’échapper du labyrinthe avec son fameux « fil « ).
La Grande Ourse
(Ursa Major)
Constellation circumpolaire (c’est à dire qui tourne autour de l’étoile polaire sans jamais disparaître sous l’horizon), elle apparaît rarement sur nos cartes orientées au sud. C’est l’une des plus grandes constellations du ciel, beaucoup plus étendue que le « chariot » (ou « casserole
« ) à laquelle on la réduit souvent par méconnaissance. C’est l’occasion de remarquer que le Lion est juste sous ses pattes. Elle sert de repère principal dans le ciel boréal et c’est à partir d’elle que l’on situe habituellement la polaire (voir carte pour la zone nord). Un autre « alignement
» remarquable : en prolongeant l’arc de sa queue (étoiles Megrez-Alioth-Mizar-Alkaïd), on trouve Arcturus puis plus loin Spica, ce qui permet de situer les constellations du Bouvier et de la Vierge. La galaxie indiquée ci-dessous se trouve en fait dans les Chiens de Chasse mais on la trouve depuis Alkaïd. Elle est double (une grosse galaxie « capturant » une plus petite) et distante d’environ 37 millions d’années-lumière.
Observation avec instruments (lunette/télescope) : M51 (galaxie)